Parcours de Candide
jeudi 29 octobre 2015
samedi 17 octobre 2015
mercredi 14 octobre 2015
les connecteurs logiques et chronologiques (Exercices
d’application)
I-
Marquer les
étapes d’une action :
Compléter
ces phrases avec les mots proposés :Haut du formulaire Hier
matin - ensuite - d'abord - l'été dernier - pour finir
1. ________ , il a participé à la réunion, ________ ,
il est allé au cocktail, ________ il
est allé au restaurant avec ses amis.
2.
________ , je me suis
réveillé tard et je suis arrivé en retard au bureau.
3.
________ , nous ne sommes pas partis en
vacances.
Bas du formulaire
II-
Convaincre :
complétez
les phrases avec les expressions suivantes : Non seulement - mais aussi
- d'autant plus que - précisons que - c'est-à-dire
Haut du formulaire
-Le garagiste nous a déconseillé de faire réparer la voiture. ________ , elle était vieille et nous voulions la changer.
-Vous n'avez pas répondu à ma question. ________ je tiens vraiment à connaître votre avis.
Haut du formulaire
-Le garagiste nous a déconseillé de faire réparer la voiture. ________ , elle était vieille et nous voulions la changer.
-Vous n'avez pas répondu à ma question. ________ je tiens vraiment à connaître votre avis.
1.
Les salaires devront augmenter de 8 %
cette année, dans tous les
secteurs, les prix ont subi une très forte hausse.
2.
Les municipalités étudient une série de
mesures pour améliorer les problèmes de circulation dans les grandes villes : elles envisagent de fermer le centre à la
circulation des voitures, elles cherchent à
améliorer le service des transports publics.
3.
Tous les jeunes, les
personnes ayant un âge compris entre 18 et 30 ans, sont invités à participer à
la réunion qui se tiendra à la Maison des jeunes et de la culture à partir de
18 heures.
4.
la
ponctualité est la condition essentielle pour que la compétition sportive ait
lieu dans les conditions les meilleures.
III-
Argumenter :
1) Pour
chacune de ces phrases, choisissez le mot entre parenthèses qui convient.
a)
Hier soir, je n'ai pas
voulu sortir.
, il n'y avait pas de film intéressant à voir. (De toute façon - alors - c'est pourquoi)
b)
Ce grand magasin ferme à 18 heures. , beaucoup de personnes aimeraient faire leurs
courses en sortant du bureau. (En tout cas - par conséquent - pourtant)
c)
Hier, nous n'avions pas toutes les
informations nécessaires pour compléter le dossier. , nous avons réussi à le terminer. (Cependant
- donc - par ailleurs)
d)
Il n'y avait plus de place au théâtre. , nous avons décidé de rentrer à la maison. (Pourtant
- alors - de toute façon)
e)
Elle travaille dans un magasin de disques.
, elle aide le soir son frère dans son
restaurant. (alors - donc - de plus)
2) Complétez
ces phrases avec les expressions suivantes : De plus - pourtant - donc
- en tout cas - par conséquent - de toute façon - tandis que/qu'
-Les Blanchard ont décidé de vendre leur maison à la montagne. ________ , ils ont passé une petite annonce
dans la presse régionale.
-Il n'est
pas allé à la fête de sa grand-mère. ________ , elle y tenait beaucoup.
-Tous les
matins, j'allume l'ordinateur et j'ouvre le courrier électronique. ________ j'écoute les messages sur ma boîte vocale.
-Pour le 14
Juillet, le maire de la ville a organisé un grand bal populaire en plein air
sur la place principale, ________ il a
invité les élus à un dîner de gala dans la salle des fêtes de la mairie.
Les connecteurs
logiques et chronologiques
Définition :
Les connecteurs logiques et chronologiques sont les éléments indispensables
pour structurer une phrase ou un ensemble de phrases. Ils expriment le
rapport que l’on veut établir entre des faits ou des idées. Ils sont le
plus souvent des mots-outils invariables. Ils servent à relier les
propositions entre elles.
Exemple
: J’ai été malade hier. Pourtant, j’ai pu sortir le soir, parce que
j’allais mieux
Types :
On distingue quatre types de connecteurs logiques et chronologiques :
- Les conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car –
- Les adverbes : d’abord, enfin, pourtant, par conséquent, en effet, au contraire, c’est-à-dire…
- Les prépositions : sans, grâce à, excepté, malgré, à cause de, pour…
- Les conjonctions de subordination : parce que, tandis que, puisque, au point que, bien que, de telle sorte que, à condition que…
En français, on peut classer les connecteurs logiques
et chronologiques selon le type de relation qu’ils marquent : addition,
alternative, but, cause, comparaison, concession, conclusion, condition,
supposition, conséquence, classification, énumération, explication,
illustration, justification, liaison, opposition, restriction, temps.
Le tableau suivant présente quelques exemples de
connecteurs logiques et chronologiques selon certaines relations :
ADDITION
|
et, de plus, puis, en outre, non seulement ... mais encore, de surcroît,
ainsi que, également...
|
ALTERNATIVE
|
ou, soit ... soit, tantôt ... tantôt, ou ... ou, ou bien, seulement ...
mais encore, l'un ... l'autre, d'un côté ... de l'autre, d'une part...
d'autre part...
|
CLASSIFICATION
ENUMERATION
|
d'abord, tout d'abord, de prime abord, en premier lieu, premièrement, en
deuxième lieu, en second lieu, deuxièmement, après, ensuite, de plus, quant
à, en troisième lieu, puis, en dernier lieu, pour conclure, enfin...
|
EXPLICATION
|
savoir, à savoir, c'est-à-dire, soit...
|
ILLUSTRATION
|
par exemple, comme ainsi, c'est ainsi que, c'est le cas de, notamment,
entre autres, en particulier, à l'image de, comme l'illustre, comme le
souligne, tel que...
|
LIAISON
|
alors, ainsi, aussi, d'ailleurs, en fait, en effet, de surcroît, de même,
également, puis, ensuite, de plus, en outre...
|
TEMPS
|
quand, lorsque, avant que, après que, alors que, dès lors que, depuis
que, tandis que, en même temps que, pendant que, au moment où...
|
lundi 12 octobre 2015
- MODULE : CANDIDE OU L’OPTIMISME de Voltaire
- Séquence nº 2 : La critique de la guerre.
- Sous-compétence : Produire un texte argumentatif.
- Activité : étude de texte
- Support : Chapitre3. PP : 19-20 « Rien n’était si beau ………….les beaux yeux de Cunégonde».
Identification
du texte :
- Genre : extrait d’un conte philosophique
- Type : narratif à dominance descriptif
Situation
du passage :
Après avoir été chassé du château de Thunder-ten- Tronckh candide
est enrôlé dans l’armée bulgare et découvre les horreurs de la guerre.
Hypothèse
de lecture :
Dans quelle mesure Voltaire dénonce et critique-t-il la
guerre ?
Les axes
de lecture :
1-
Les apparences : la guerre comme un spectacle
a-
La guerre présentée comme un spectacle :
o
Adjectifs
qualificatifs élogieux renforcés par l’adverbe d’intensité « Si » qui
mettent en relief la beauté du spectacle « si beau, si leste, si brillant,
si bien ordonné » le lecteur a l’impression qu’il assiste à une parade
militaire.
o
Le
spectacle est également sonore : l’énumération d’instruments de
musiques (les trempettes, les fifres, les tambours les hautbois)
o
La
guerre incarne l’enfer sur terre.
b-
Les armées : des soldats de plombs
o
Les
soldats apparaissent interchangeables et indifférenciés
o
Les
morts se comptent de façon très approximative : « à peu près »,
« environ », « quelques millier »
2-
La réalité : la cruauté de la guerre
a-
Le sort épouvantable des victimes
- Le troisième paragraphe présente un tableau pathétique des victimes de la guerre
- Les victimes énumérés sont des êtres faibles : vieillards femmes et enfants : leur faiblesse et leur innocence sont renforcés par l’emploi des participes passés au sens passif : « criblés de coups » ; « égorgés », « à demi brûlés » « éventrés » qui souligne leur position de victime.
b- La cruauté des armées :
- Les deux armées se ressembles à s’y méprendre
- Elles donnent à voir le même spectacle
- Elles onts quasiment le même nom (bulgare et abare) qui rime avec barbare.
- Elles chantent le Te Deum après la bataille
- Elles sont d’une même cruauté sans limite
Cette scène du chapitre 3 est racontée du point de vue neutre de
Candide ce dernier ne prend pas parti pour une armée particulière : il est
placé entre les deux armées et ne cherche qu’à sauver sa peau. Cette absence du
parti pris renforce l’inutilité de la guerre
3-
Une critique de la philosophie et de la politique
a-
Une critique de la philosophie
- L’utilisation des expressions ou tournures philosophiques afin de justifier les horreurs de la guerre : « ôter des meilleurs des mondes »
- L’expression « meilleurs des mondes » fait référence aux enseignements de Pangloss et souligne que la philosophie optimiste approuve le principe de la guerre.
- Voltaire se moque directement des philosophes en soulignant leur absence de courage par une comparaison peu flatteuse « Candide qui tremblait comme un philosophe »
b-
Une critique de la politique
- Voltaire adresse une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables
- Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares
- Ainsi « les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun de son côté » le Te Deum, chant de grâce pour remercier dieu, est chanté dans les deux camps après chaque bataille ce qui relève le rôle complice de la religion récupérée dans les deux camps pour légitimer la barbarie
- Voltaire critique également le droit qui, loin de protéger les plus faibles autorise pillage et massacres : « c’est un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public »
Synthèse :
Dans ce chapitre 3 Candide est confronté pour la première fois au
problème de la guerre. C’est l’occasion pour voltaire de procéder à une double
dénonciation. D’une part il dresse une satire de la guerre, barbarie contraire
aux progrès de la civilisation et aux droits de l’homme ; d’autre part,
voltaire se moque de la théorie de l’optimisme de Leibniz en lui assénant un
démenti par les faits.
mercredi 7 octobre 2015
Le mercredi 7 octobre 2015
Module : 1 lire un conte
philosophique : candide ou l’optimisme de Voltaire
Activité : étude de texte
Durée : 1 heure
Objectifs :
·
Appréhender la fonction programmatrice de l’Incipit.
·
Identifier, repérer les procédés de l’ironie
Définition de l’incipit : la première page d’un roman, il a
pour fonction de présenter les personnages, le lieu, le temps et l’intrigue.
I-
Identification du passage:
- Genre : extrait d’un conte philosophique
- Type : texte narrative à dominance descriptif
II-
Situation du passage
Le texte se situe au début du conte (l’incipit)
l’auteur nous présente les personnages et le cadre spatio-temporel de l’histoire.
Situation initiale :
- Le lieu de l’histoire : le château de M le baron en Westphalie (Allemagne)
- Le temps de l’histoire : indéfini (pour donner au conte une dimension universelle)
- Les personnages : candide, Pangloss, Cunégonde et son frère, M. le baron et Mme la baronne
III-
Hypothèse de lecture
Comment se manifeste l’irone dans ce
passage ?
IV-
Les axes de lecture
Les formes de l’ironie :
- La critique du lieu
- La satire des personnages
- La satire de la société et ses préjugés
V-
Synthèse :
Dans ce passage (l’incipit) on sent un
certain amusement de voltaire quand il ironise cette société noble. Il met en
relief ses opinions à propos de :
- La philosophie Leibnizienne
- La société et les préjugés de son époque.
Ce mélange traduit par l’amalgame de la fiction et de la réalité
nous renseigne sur la spécificité du conte philosophique voltairien.
dimanche 4 octobre 2015
Module I : lire un conte
philosophique : Candide ou l’optimisme de Voltaire
I-
Le
contexte historique
a-
Le siècle des lumières :
C’est un mouvement intellectuel, culturel et philosophique qui a
touché toute l’Europe au XVIII siècle et particulièrement la France, basé sur
la raison et l’idée de la liberté. Il a remis en question les idées de la
morale et de la politique de l’époque. Ce courant avait pour ambition de
combattre l’irrationalité, la superstition, la tyrannie, les abus de la
noblesse, l’intolérance, le fanatisme religieux et la métaphysique. Il prône
les valeurs de la liberté et de l’égalité préparant ainsi l’événement de la
révolution française et de la déclaration des droits de l’homme. Ce mouvement a
touché le domaine scientifique grâce aux progrès techniques. La société de
l’époque commence à s’éveiller.
b-
La monarchie absolue :
La monarchie apparaît affaiblie et contestée. Le règne de Louis XIV
était marqué par les guerres et la famine. Celui de Philippe d’Orléans était
caractérisé par des crises financières et par l’autorité royale. Les règnes qui
succédaient se définissent par les erreurs diplomatiques d’où une flagrante
crise économique. En 1792 on a aboli la monarchie et on a proclamé la
République. Au milieu des contestations sociales une nouvelle classe se
démarque : la bourgeoisie avide.
II-
Les
thèmes de la philosophie des lumières
- La critique religieuse : l’église est officiellement dénoncée par son intolérance, on refuse le dogmatisme.
- La critique politique : la monarchie est mise en cause.
- La critique sociale : les privilèges du clergé et de la noblesse sont contestés. L’affirmation de la liberté et de l’égalité des citoyens s’inscrit.
III-
Le conte
a-
Définition :
C’est un récit narratif bref, d’origine traditionnel, il met en
scène des personnages hétéroclites spécifiques.
b-
Les caractéristiques :
- Ancrage spatio-temporel indéfini : pour rendre le conte universel
- Brièveté
- Simplicité narrative
- Imagination fertile
- Présence de l’irréel, du surnaturel, du merveilleux et de l’invraisemblance
- Une dimension moralisatrice (morale) éducative
c-
Les différents types de contes :
- Le conte merveilleux : le conte oriental (les Mille et une nuits), le conte de fées (Cendrillon) appartiennent à cette catégorie.
- Le conte philosophique : Zadig et Candide de voltaire constituent des modèles du genre.
- Le conte fantastique : les histoires de ce type sont souvent racontées par un narrateur-conteur qui rapporte oralement une de ses expériences. C’est le cas dans Apparition de Maupassant.
d-
Le conte philosophique voltairien
C’est une création voltairienne, il tire sa trame du conte
traditionnel mais avec des intentions philosophiques qui sont tirées de l’esprit
des lumières. C’est une arme de contestation. Il critique la société, les
traditions, les abus et les mœurs.
IV-
Quelques
éléments biographiques
Voltaire : François marie Arouet,
écrivain, philosophe français né à Paris le 21 novembre 1694. Orphelin à
l’âge de sept ans. Il étudie chez les Jésuites révolté dès son jeune âge, vif,
pétillant et ambitieux. Il refuse d’être avocat. Il voyage en Hollande où il
tombe amoureux. Revient en France et commence à écrire contre le régime, alors
il est exilé en Angleterre où il découvre une tolérance religieuse très large
et une liberté politique exemplaire (parlement). Il revient en France et occupe
plusieurs postes parmi lesquelles : historien du roi mais il n’est pas
resté longtemps dans ce titre car sa relation avec le roi s’est détériorée rapidement.
Il se réfugie en Allemagne. Il revient à paris et meurt le 30 mai 1778.
V-
Etude du
paratexte (Collection Poche Al-ouma)
Définition : Le
paratexte est l’ensemble des discours de commentaire ou de présentation qui
accompagnent une œuvre. C’est un message scripto-visuel (photo+titre)
La première page de la couverture :
-
Le
nom de l’écrivain : écrit en rouge.
-
Le
titre du conte philosophique.
-
Une
image : présentant plusieurs femmes et hommes de l’époque de Voltaire, qui
regardent tous un homme debout sur une chaise et indique quelque chose avec sa
main.
-
La
maison d’édition : Collection Poche Al-Ouma.
La quatrième page de la couverture :
-
le
nom de l’écrivain et le titre du conte philosophique.
-
Un
petit texte qui présente le conte.
-
Le
nom de la maison d’édition, son adresse, numéro de téléphone, e-mail.
VI-
Le
schéma narratif du conte :
- Situation initiale : vie de Candie au château
- Perturbation : Candide fut chassé du château après avoir embrasser Cunégonde
- Péripéties : le voyage de Candide à la recherche de Cunégonde.
- Equilibre (solution) : retrouvailles
- Situation finale : Candide vit avec ses amis dans un jardin.
VII-
Les
personnages principaux :
-
Baron : puissant seigneur féodal
-
La Baronne : une grosse dame, épouse du Baron et mère de
Cunégonde.
-
Candide : héros du conte, ses origines sont douteuse (batard)
-
Pangloss : précepteur de Candide, philosophe adepte de Leibniz
-
Paquette : suivante de la Baronne, femme de mœurs légères, amante de
Pangloss.
-
La vieille femme : compagne du Cunégonde, ancienne
princesse palestinienne
-
Cacambo : valet de Candide.
-
Giroflée : moine
-
Martin : un pauvre savant que rencontra Candide.
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