Bonjour chers élèves, pour lundi 15/2/2016, nous travaillerons sur le chapitre 11, car le chapitre 8 a été déjà analysé ! bonne lecture !
2 BAC SVT lycée - AL IRFANE Taghjijt -
Langue française
samedi 13 février 2016
samedi 26 décembre 2015
Il était une fois un vieux couple
heureux de Mohammed Khair-Eddine
Résumé par chapitres
Chapitre 1 : Un vieux couple
dans un village reculé
Le vieux couple, Bouchaib et sa femme, menait une vie
au milieu des ruines hantées par les reptiles et les animaux sauvages dans
village montagneux au Sud du pays. Après plusieurs périples au Nord et dans une
partie de l'Europe, l'homme y avait élu domicile. C'est un bon croyant et fin
lettré qui possédait à Mazagan une échoppe lui permettant de vivre à l'aise
dans ce village reculé. Les deux vieux vivaient en bons termes avec la nature
hostile et les voisins. Et même s'ils n'avaient pas d'enfants, ils n'éprouvaient
aucune amertume.
Chapitre 2: Un homme d'honneur
En sa qualité de policier du village, le Vieux reçut,
du temps de la colonisation, un Mozhazni venu chercher des résistants en fuite.
Il le rabroua en lui signifiant sèchement que les fuyards n'étaient pas au
village, et en informa les concernés qui continuèrent à vivre en toute
quiétude. Après s'être délecté de ce souvenir qui lui était cher, Bouchaib alla
tendre un piège pour attraper des lièvres. Le lendemain, il en rapporta deux et
somma sa femme d'offrir un peu de viande à une vieille voisine. Avant de
dormir, il dit à sa femme que le lendemain, deux bœufs seraient sacrifiés à la
mosquée, et lui parla d'un rêve qui hantait ses nuits.
Chapitre 3; Le rêve lancinant
Cette nuit-là, le sommeil du Vieux est troublé par le
même rêve : il tombait du haut d'un amandier qu'il grimpait. Le matin, il
se rendit, en compagnie du boucher et d'un vieillard vénérable, à "la Mosquée
haute" où régnait une ambiance de fête qui se déroulait dans un rituel mémorable.
Chapitre 4: Le souvenir douloureux
de l'occupation française
Le Vieux décrivit la fête du sacrifice des deux bœufs
à sa femme qui apprécia le quartier de viande qu'il avait rapporté. En buvant
le thé et en fumant, il se rappela l'histoire du Maroc sous l'occupation
française et les circonstances qui l'avaient conduit à s'installer
définitivement dans le village : il avait fui les villes meurtrières et misérables
pour s'établir dans le giron des montagnes où régnaient la quiétude et la sécurité.
1I y passait son temps à jardiner et à planter des arbres fruitiers, entourant
de grands soins les oiseaux qui nichaient dans ses arbres et picotaient ses
fruits. Il était devenu l'ami des oiseaux ; aussi les gens le
prenaient-ils pour un saint ou un magicien. Tout en mangeant les amandes
grillées et en sirotant le thé, Bouchaïb parla à sa vieille épouse du passé
colonial en en faisant le procès. Après, il s'endormit pour faire la sieste ;
mais ne tarda pas à se réveiller en sursaut à cause du rêve qui le persécutait.
Il se remit à fumer et à boire le thé en contemplant la montagne où la chasse
du mouflon était une entreprise à haut risque pour des chasseurs peu aguerris.
Et de se rappeler ses anciennes parties de chasse en compagnie d'amis, dont
certains avaient été des bandits qui pillaient les campagnes, Après le retour
de la Vieille, qui était allée donner à manger et à boire aux bêtes qu'elle
affectait, il lui parla d'une scolopendre (mille-pattes venimeux des régions méditerranéennes
et tropicales, dont la première paire de pattes est transformée en crochets à
venin) logeant dans les fentes du plafond et d'un serpent dans le réduit de l'âne,
en affirmant qu'ils ne représentaient aucun danger pour eux. Ils conversèrent
un long moment des rapports entre les bêtes et les hommes et de
leur familiarité avec les bêtes. La femme en vint à se désoler de
l'absence de progéniture, mais son mari la consola en lui citant les noms de
prophètes et de rois qui n'avaient pas d'enfants.
Chapitre 5: La modernité
envahissante
Les deux vieux assistaient à la modernité envahissante
qui gagnait du terrain chaque jour. La première maison de béton, dont le
propriétaire est un Casablancais, apparut à proximité du cimetière, au
lendemain de l'indépendance. Des pistes furent aménagées et des voiturent les
sillonnèrent. Les anciennes maisons se ruinaient graduellement, surtout celles
qui trônaient au sommet de la montagne. Des pompes d'eau firent irruption dans
le village ; les bruits des radios déchirèrent le silence des lieux. Le Vieux
resta attaché à la tradition.
Chapitre 6: La mémoire saccagée par
les mercantilistes
La modernité et la tradition cohabitaient bon gré mal
gré. Les villageois continuaient à cultiver leurs terres et à se rendre au souk
hebdomadaire en vue de s'approvisionner en produits modernes. Mais la
femme de Bouchaïb rechignait toujours à aller à la minoterie installée dans le village
pour faire moudre ses céréales ; elle utilisait toujours sa meule. Et elle
veillait pieusement à ses bijoux en argent qu'elle préférait à ceux en or. Le
couple déplora le pillage du patrimoine archéologique, des bijoux ancestraux et
des articles en bois porteurs d'histoire, par les trafiquants de tous acabits
qui les revendaient à des étrangers. Et le Vieux de mettre sa femme en garde
contre les camelots rapaces qui rôdent dans les villages. Bouchaib et sa femme
étaient affligés par ces changements rapides qui annonçaient la ruine des
valeurs ancestrales : la dépravation des jeunes à cause de la ville, le
culte de l'argent, la rapacité qui mettait à mal les relations familiales et
humaines, l'irrespect des coutumes. Ils stigmatisaient notamment 1'acool et ses
retombées désastreux sur les jeunes. Après cette conversation sur les
temps ingrats, Bouchaïb révéla à sa femme qu'il était en train d'écrire des
poèmes.
Chapitre 7 : Le tremblement de
terre entre explication scientifique et métaphysique
Un jour, à la fin de l'été, après de bonnes récoltes,
Bouchaib fumait alors que sa femme préparait le tajine. Un chat roux et une mule
avaient remplacé le chat noir et l’âne morts depuis quelques temps. Le nouveau
félin disparut vite après avoir goûté à peine sa pitance. La nuit, le couple
sentit un tremblement de terre. Le lendemain les deux Vieux apprirent que la
ville d'Agadir avait été complètement détruite. Les habitants du village, pris
de panique, firent montre d'une grande piété. D'aucuns y virent un châtiment
divin, contrairement à Bouchaib qui expliqua scientifiquement ce cataclysme
naturel. Après une longue attente, les paysans se réjouirent des pluies
torrentielles qui s'abattirent sur leur village. Ces paysans, qui peinaient
beaucoup pour subsister, préféraient rester dans leur terroir que d'aller
chercher une illusoire fortune dans les villes pestilentielles au Nord du pays,
où les parvenus sont arrogants et avares. Dans ces villes régnaient la
pauvreté, la mendicité et l'indifférence à l'égard du prochain.
Chapitre 8 : L'Europe et la
ville corrompent les cœurs et les mœurs
Le Vieux restait attaché à son village ; il
refusait catégoriquement de le quitter pour s'installer dans les ghettos
de la ville, à l'instar des jeunes éblouis par la vie moderne. Ces derniers,
ingrats à la terre qui les a nourris, émigrent pour exercer de sots métiers dans
des conditions déplorables. La plupart de ceux qui ont émigré vers l'Europe ne sont
pas mieux lotis : ils vivotent dans l'humiliation. Leurs enfants, nés en
terre d'exil sont dépravés ; ils ne respectent pas les vivants et
profanent les tombes des ancêtres.
Chapitre 9 : L'histoire du
saint méconnu
L'hiver était rude; les habitants du village restaient
tapis dans leurs demeures. Le couple conversa du nouveau fqih, jeune homme venu
de l'institut de Taroudant en remplacement de l'ancien maître d'école mis en
retraite. Pendant que la femme préparait, comme d'habitude, le tajine, le Vieux
écrivait l'histoire épique d'un saint méconnu, Il lut à voix haute un fragment
du poème qu'il avait composé. Son épouse le trouva fascinant.
Chapitre 10: Envolée lyrique à
propos de l'orange
Le Vieux se réjouit de l'avènement de la verdure
printanière après les averses de l'hiver, ce qui permit au couple de manger des
fruits et des légumes frais. Un matin ensoleillé où les villageois étaient
gais, Bouchaib sortit son attirail d'écriture. En sirotant le thé à l'absinthe,
il pensa aux vieilles filles qui ne trouvaient pas de maris. Il conclut que le
sort de ces dernières est mieux que celui des femmes mariées, battues par leurs
époux et affaiblies par les multiples grossesses. Il continua l'écriture quand sa
femme, qui revenait de l'extérieur, lui apporta des oranges. Il n'en mangea
pas, étant occupé par l'inspiration. Mais lorsqu'il rédigea plusieurs pages, il
dégusta une orange en débitant un discours poétique sur ce fruit. Après le
repas, un plat de couscous aux navets, il parla à sa femme du Mokaddem, un
ancien trafiquant, et s'endormit.
Chapitre 11: Les touristes
Le Vieux continuait l'écriture de la vie du saint
méconnu tout en initiant sa femme aux mystères du monde. Le lendemain, un guide
touristique vint le voir pour louer sa mule et des ânes : cinq touristes
américains voulaient faire une randonnée dans la montagne. L'un d'eux était un
étudiant qui faisait une recherche sur les coutumes de la région ; les autres
des contestataires de la politique belliqueuse de leur pays. Bouchaïb invita
les visiteurs à prendre du thé, mais il refusa de louer sa monture. Pressés, le
guide et les touristes s'excusèrent et partirent.
Chapitre 12 : L'écriture
Les touristes partis, le Vieux descendit dans le
jardin où il observa le chat aux aguets pour attraper un oiseau. Après avoir
préparé le thé, il se mit à écrire. Au déjeuner, il informa sa femme de la
visite du guide. Ce dernier ne tarda pas à réapparaître pour lui dire qu'il
n'avait pas trouvé de bêtes de location : les villageois en avaient besoin
pour leurs travaux de champ.
Chapitre 13 : La circoncision
Deux jours plus tard, Salem, un jeune Noir, vint
inviter le Vieux à la fête de circoncision des deux garçons de l'adjudant.
Il se rendit à la demeure de son hôte qui le reçut chaleureusement. La
circoncision des deux enfants effrayés terminés, les invités conversèrent
autour de ce rite et de l'excision dans certains pays africains. Après ils
allèrent manger du couscous aux tripes, et partirent.
Chapitre 14: Le transistor japonais
Le Vieux vitupéra contre les riches qui s'étaient installés
dans le village, et condamne leurs vices, leur engouement pour la modernité fallacieuse
et leurs fortunes bâties grâce au vol. Sa colère s'apaisa à la vue des amandiers
fleuris. Ce matin -là de février, il alla à la minoterie en vue de récupérer un
colis en provenance de l'Hexagone. De retour chez lui, il y trouva, outre le
thé et le tabac que lui envoyait régulièrement chaque trimestre un ami résidant
en France, un transistor japonais et une robe française pour la Vieille.
Aussitôt, il se mit à écouter les paroles d'Ahwach. Son épouse apprécia
beaucoup ces chants berbères.
Chapitre 15: Les ennuis d'Amzil
Le Vieux fit venir Amzil pour qu'il ferre la meule. Le
travail achevé, il invita le maréchal-ferrant à prendre un verre de thé. Ce
dernier lui conta ses ennuis à cause de l'accouchement difficile de sa femme,
et lui parla de la bienfaisance de Haj lahcène qui l'avait aidé.
Chapitre 16 : la modernité a
ruiné le maréchal-ferrant
Au dîner, Bouchaib relata à sa femme la mésaventure
d'Amzil et ne manqua pas de louer la générosité et la noblesse de Haj lahcène.
Il se désola à cause de la ruine du maréchal-ferrant provoquée par l'industrie
moderne et la concurrence des produits étrangers que les gens se procuraient
volontiers. Avant de dormir, le Vieux écouta à la radio l'Ahwach.
Chapitre 17: L'attrait de la
modernité
Depuis l'agrandissement du magasin du village, les
gens n'allaient que rarement au souk hebdomadaire ; même le Vieux dérogeait
à cette tradition. Ce jour-là, il fut au magasin dans le but de faire des emplettes :
il voulait se procurer des objets modernes, dont un réchaud à gaz.
Chapitre 18: Le Vieux, fidèle aux
traditions
Lorsque le patron du magasin lui conseilla de se
procurer des engrais, Bouchaib s'indigna et refusa net. Il acheta un cuissot de
chevreau et des plants puis revint chez lui. Après avoir planté les herbes
achetées au magasin, il se remit à écrire l'histoire du saint, avec l'espoir
qu'un jour quelqu'un découvrirait le manuscrit et le publierait.
Chapitre 19: Écrire contre l'oubli
Les propriétaires vendirent leur troupeau de chèvres
et de brebis ; ils n'en voulaient plus. L'aïeule, doyenne de la région,
refusait cependant de quitter la demeure délabrée où elle végétait en compagnie
de son fils démuni. Le Vieux vouait un grand respect à cette vieille femme. Il
était affligé à l'idée qu'après la mort de la doyenne, le fils, renié par ses
frères, vende la demeure qui serait démolie. Bouchaib déplora la vente du
troupeau, dernier symbole de la région gagnée par une modernité frénétique. Le
troupeau lui rappelait l'Ancêtre venu du Sahara pour s'installer dans la
région. C'est pour préserver ce patrimoine que le Vieux écrivait.
Chapitre 20: De beaux poèmes
La medersa, attenante à un sanctuaire, était dirigée par
un jeune imam lettré. Le Vieux, qui lui avait confié depuis quelques jours une partie
de son manuscrit, se rendit ce matin-là à l'école pour le voir. Ce dernier fit
des éloges enthousiasmés aux poèmes, et promit à l'auteur d'œuvrer pour leur
publication. De retour à la maison, sa femme lui fit savoir que H'mad leur
avait apporté deux perdreaux, et révéla son intention de faire moudre son orge
à la minoterie. Le Vieux lui donna raison en expliquant qu'il y avait de bonnes
et de mauvaises choses dans la modernité.
Chapitre 21 : La publication de
l'œuvre du Vieux
Au grand étonnement de son épouse, le Vieux se
réveilla au milieu de la nuit pour se mettre à écrire. 11la rassura en disant
que l'écriture le rajeunissait. Après quelques semaines de travail, il acheva
son œuvre et fut voir l'imam à la medersa. Ce dernier la fit calligraphier par
l'un de ses disciples et garda à la bibliothèque la belle calligraphie dans
l'espoir qu'un mécène veuille l'imprimer. Un mois plus tard, un professeur à
l'institut de Taroudant ouvrit une souscription, et le livre vit le jour. Mais
bien que les medias aient ignoré cette œuvre, un chantre manifesta son désir de
mettre l'histoire en chanson. Le Vieux refusa; mais sur insistance de
l'éditeur et de l'imam, il finit par accepter cette offre. Ainsi,
l'auteur gagna de l'argent dont il offrit une partie à l'imam pour la
réfection de la medersa.
Chapitre 22: Diffusion audiovisuelle
des poèmes
Le Vieux accepta la diffusion audiovisuelle de son
livre, car de la sorte les analphabètes y auraient accès. Cependant, il
préférait des lecteurs lettrés capables d'apprécier la beauté de son œuvre. Sa
femme fut contente quand on le qualifia à la radio d'Agadir de grand poète.
Bouchaib lui promit d'acheter un lecteur de cassettes afin qu'elle puisse
écouter ses poèmes qui seraient enregistrés sur cassettes.
Chapitre 23 : Le poème Tislit
Ouaman
Quelques jours plus tard, le Vieux acheta au magasin
un lecteur, des cassettes de Haj Belaïd et une lampe à gaz. Lorsqu'il fut de
retour à la maison, il confia à son épouse son intention d'écrire un poème
intitulé Tislit Ouaman. En sa qualité de poète devin, il exprima sa crainte
d'une imminente sécheresse qui aurait des effets désastreux.
Chapitre 24: L'incendie du verger
Un jour, Bouchaib assista à l'incendie du verger
d'Oumouh. Le lendemain, il apprit qu'on avait trouvé dans le verger des
canettes de bière et des mégots. Il était sûr qu’Oumouh serait dédommagé par
les parvenus dont les fils dépravés avaient provoqué l'incendie. Le couple
conversa longuement de la famille dégénérée d'Oumouh, après quoi Bouchaib
continua à écrire son poème en fumant et en sirotant le thé.
Chapitre 25: La visite de l'ami de
France
Un matin, Radwane, le vieil ami de France, vint après
trente ans d'exil, rendre visite au Vieux. Le visiteur dit qu'on parlait à
Paris de son livre. Il déplora les conditions de vie des émigrés dans
l'Hexagone, notamment à cause de la montée du fascisme et du racisme. Les deux
hommes en vinrent à deviser de la modernité fallacieuse du village où règnent
la misère et le culte de l'argent. Au moment où ils parlaient de l'âne et de la
mule, le Vieux et le visiteur entendirent un coup de feu. L'hôte expliqua que
c'était H'mad qui chassait les perdreaux. Dix minutes plus tard, le braconnier
apporta six volatiles ensanglantés. Le déjeuner terminé, Radwane dit au
Vieux qu'il devait partir à Agadir où il avait rendez-vous avec des personnes importantes :
il comptait acheter une ferme d'agrumes et installer une usine de
production de jus d'orange. Après les salutations d'usage, le
visiteur partit et le Vieux s'endormit.
Chapitre 26: La sécheresse
Cet hiver-là, la saison s'annonçait mal à cause des
pluies qui tardaient à venir. C'était la sécheresse. Les bêtes crevaient de
faim et de soif. Et bien que les autorités aient décrété qu'on ne sacrifierait
pas de moutons à l'occasion de l'Aid El Kabir, certaines gens égorgèrent des
ovins. Dans les bidonvilles, éclata une émeute qui fut réprimée dans le sang.
C'est alors que l'État se mit à construire des barrages. Au village, les effets
de la sécheresse ne se faisaient pas sentir avec acuité. La vieille dit à son
mari que ce qu'il avait prédit dans son poème Tislit Ouaman, se réalisa. Et de
lui demander des livres pour leur vieille voisine lettrée. Le Vieux apprit à sa
femme à faire fonctionner le magnétophone pour qu'elle puisse écouter ses
poèmes mis en chanson par un raïs. Dans ces poèmes, il parlait de l'amour, de
la beauté et de la nature. Buvant le
thé, le Vieux contemplait la montagne et réfléchissait aux changements que le
temps apportait. Il se souvint de Khoubbane qui lui apportait ses porte-plumes,
ses crayons et ses cahiers. C'était un homme qui aimait sa femme d'un amour
profond.
Chapitre 27: L'espoir
La deuxième année de sécheresse était plus terrible,
Les bourgades furent désertées par les habitants. Cependant le Vieux ne
s'inquiétait pas pour son village, Il stigmatisait ceux qui émigrent pour
s'entasser dans les ghettos des villes, et les parvenus indifférents au sort
des démunis. En dépit du malheur, Bouchaib restait confiant dans l'avenir.
Référence:
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http://moulayidriss1ercasa.e-monsite.com/categories-de-pages-/espace-eleve/2eme-bac/il-etait-une-fois-un-vieux-resume-des-chapitres.html#crmA1AQtfjcifplf.99
dimanche 20 décembre 2015
Activité
de langue : le champ lexical
Conceptualisation
Le
champ lexical :
On
appelle champ lexical l'ensemble des mots qui se rapportent à une
même idée ou à un même thème.
Un champ
lexical peut être constitué de mots de la même famille, mais aussi de synonymes ou d'autres mots qui ont un rapport étroit avec le
thème.
Par exemple, le champ lexical du nom nature est l'ensemble
des noms s'y rapportant :forêt, clairière , , branche,
feuille ,nid ,pin , chêne, ,scie , bûcheron,
bois , buisson, animaux, castor,
roche .
Activité : langue
L’intitulé : les temps du récit et leurs valeurs.
I-
Observation
Il se leva, fit sa prière, puis revint.
Ils mangèrent calmement en devisant. Il lui parla da sa journée à
la mosquée. Elle l’entretint de la vache, de ses poules bonnes
pondeuses, qu’un chat sauvage égorgeait depuis peu.
Elle avait été la demeure d’un vieux couple
âgé sans descendances qui n’attirait guère l’attention car il vivait
en silence, presque en secret au milieu des familles nombreuses et bruyantes.
L’homme avait longtemps sillonné le Nord et même une partie de
l’Europe, disait-on, à la recherche d’une hypothétique fortune qu’il n’avait
pas trouvée.
A quels temps verbaux sont conjugués les verbes en
gras ?
Ø
Passé simple et
l’imparfait.
Quelles sont les valeurs du passé simple et de
l’imparfait ?
II- Conceptualisation :
les valeurs du passé simple et de l’imparfait
1- Les valeurs du passé
simple : le passé simple de l’indicatif situe l’action dans le passé.
Valeurs
|
Exemples
|
Il exprime des actions ponctuelles, précises
et successives.
|
On me réveilla. Je poussai les persiennes, observai
la pluie.
|
Il exprime une action soudaine ou brusque
qui se produise tout à coup au moment où une situation est en
cours.
|
J’attendais que l’omnibus passât me prendre.
Il surgit enfin.
|
Il exprime des actions achevées et brèves.
|
La porte s’ouvrit, un homme entra.
|
Le passé simple dans la majorité des cas a une valeur narrative. Ou répétitive,
mais c’est plus rare.
|
il l’appela 5 fois.
|
Remarque : c’est un temps qui s’utilise en général avec
des verbes d’action.
2- Les valeurs de
l’imparfait :
Valeurs
|
Exemples
|
une valeur
descriptive :
ü
Il exprime le décor (second plan) dans un
récit.
ü
Il exprime des actions secondaires
|
ü
Les champs s’étendaient
à perte de vue.
ü
Il contemplait la
rue. Tout à coup il se leva et sortit de chez lui.
|
une valeur
répétitive : Il est le temps des faits habituels.
|
Tous les matins il se levait et prenait son
petit déjeuner
|
Une valeur
durative : action passée
envisagée pendant sa durée = aspect inaccompli / inachevé
|
Il marchait depuis deux heures
|
L’imparfait a une
valeur modale (une hypothèse ou un ordre).
|
Si j’étais riche, je m’achèterais un bateau.
|
L’imparfait a une
valeur d’aspect : Il montre les faits en cours d’accomplissement.
|
Il naviguait vers l’Irlande
|
III- Appropriation :
1- Qu’expriment les verbes au passé simple ?
ü Ils aperçurent enfin le refuge au bout du chemin (action
délimitée) ;
ü Epuisé par la moisson, le paysan s’étendit et s’endormit
aussitôt comme une masse (actions successives) ;
ü Ce dimanche de juin, les passagères embarquèrent pour une
croisière de Méditerranée (action délimitée) ;
ü Il se leva, prit son manteau et claqua
la porte sans dire un mot (actions successives).
2-
Relevez
le temps du récit dans les phrases suivantes :
a – Il faisait très chaud pendant ce match.
b – Notre joueur avait déjà marqué un but.
c – La rue était déserte ; soudain, une
silhouette la traversa.
3-
Identifiez
les temps utilisés dans ces phrases et indiquez leur valeur :
a – Il entra, salue l’assistante et s’assit.
b – Il venait tous les jours se mettre aux
ordres de son père.
c - Chez Jourdani, la grande salle était pleine
de mangeurs.
d - Il sortit rapidement de la salle.
e - Le visiteur annonça qu’il partirait
aussitôt.
Verbes conjugués
|
Temps verbal
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Valeur exprimée
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Niveau : 2 BAC SVT
Module II : lire un roman maghrébin d’expression française :
« Il était une fois un vieux couple heureux » de Mohammed Khair-Eddine.
Activité de lecture
Support N°2 : Chapitre II, p 12-13 « Mais qu’est-ce que vous dites là ? …. Ce souvenir était si cher au
vieil homme qu’il en reparlait souvent. »
Objectif : repérer le thème de la résistance / identifier les procédés
du flash-back retour en arrière)
I-
Identifier la situation d’énonciation.
ü Qui parle ? A qui ? : Bouchaïb parle au Mokhazni puis au Mokkadem.
ü Où ? : dans le village de Bouchaïb.
ü A quelle période historique ? :
au moment de lutte pour l’Indépendance du Maroc.
ü Quelles expressions montrent qu’il
s’agit d’un souvenir ? : « Ce jour-là »
et « Ce souvenir était si cher au vieil homme qu’il en reparlait Souvent. »
ü On appelle
cela dans les temps romanesques : un retour en arrière.
ü le sujet de la conversation : les résistants à l’occupant français.
II-
Situation du passage : les deux vieux
vivaient en bons termes avec la nature hostile et les voisins. Et même s’ils
n’avaient pas d’enfants, ils n’éprouvaient aucune amertume. En sa qualité de
policier du village, Bouchaib reçoit, du temps de la colonisation, un Mokhazni
venu chercher des résistants en fuite.
III-
Hypothèse de lecture
o
Un
souvenir cher au vieux : la résistance aux colons.
o
L’aide
des villageois vis-à-vis des résistants.
IV-
Les axes de lecture :
1-
Un souvenir cher au vieux : la résistance aux colons.
-
Comprendre
les informations du dialogue.





2-
L’aide des villageois vis-à-vis des résistants.
o
Bouchaib
rabroua le Mokhzani en lui signifiant sèchement que les fuyards n’étaient pas
au village et en informant les concernés qui constituèrent à vivre en toute
quiétude.
o les résistants cachés dans cette
région se sentent si forts : « Quand on est
dans la montagne, on est insaisissable ».
V-
Synthèse :
A travers ce passage, l’auteur nous rappelle ici un souvenir cher
aux marocains celui de la résistance aux colons en utilisant le regard du personnage
Bouchaib. Les techniques utilisées dans ce passage sont le flash-back (retour
en arrière) et le dialogue qui permettent de rappeler les valeurs défendues par
le peuple marocain à une certaine époque.
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